Stéphanie Fréhel est Responsable de formation à l’ENC, l’École Nantaise de Commerce qui regroupe l’ENACOM et l’ENSEC. Depuis 4 ans, elle travaille régulièrement avec David Bouché qui intervient auprès de différentes formations pour transmettre et partager son expérience professionnelle. Elle confie ici son expérience avec celui qu’elle appelle, « un couteau suisse ».
Quelles formations encadrez-vous ?
En partenariat avec le CNAM, je m’occupe d’une Licence Droit Économie et Gestion mention gestion, avec deux parcours : Gestion des Organisations ainsi que Commerce Vente Marketing. Il existe également un parcours Commerce Développement International mais dont je ne m’occupe plus.
Sur la Gestion des Organisations, j’ai 2 approfondissements métier, l’un en Ressources Humaines et l’autre en Contrôle de gestion. Dans le parcours Commerce Vente et Marketing, il y a Management Innovation et Digital ainsi que Négociateur d’Affaires que nous avons lancé en septembre dernier.
Le référentiel est imposé par Paris pour toute la partie principale, mais c’est moi qui m’occupe des approfondissements, qui sont réévalués chaque année et ajustés aux besoins des entreprises. Les élèves sont en alternance, en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, 3 jours en entreprise et 2 jours à l’école, au CNAM ou à l’ENC.
David Dirigeant
Comment avez-vous connu David Bouché ?
Au départ, je recherchais quelqu’un qui puisse parler de son parcours à de futurs créateurs d’entreprises. Frédéric LAUSEIG, qui intervient chez nous dans le domaine juridique, m’a conseillé de rencontrer David. Au départ, nous avons commencé par une intervention d’une demi-journée durant laquelle il a pu transmettre et partager son expérience professionnelle. Ce n’est pas toujours facile de passer de la théorie à la pratique. Je demande donc à mes étudiants de me faire un retour sur les interventions avant de continuer à travailler avec un intervenant. S’ils sont positifs, je fonce et s’ils sont négatifs, mais c’est rare, c’est rédhibitoire.
Pourquoi avez-vous choisi de travailler avec David Bouché ?
J’adore travailler avec des gens comme lui. Certains sont super pour transmettre des compétences et c’est le cas de David. Il est réactif. Les étudiants disent toujours du bien de lui. En plus, il publie sur les réseaux et ça plaît aux étudiants !
Il a une pédagogie très interactive, c’est vraiment très important.
Il a une vraie expérience professionnelle, il est humain et humble. C’est un côté que j’apprécie beaucoup.
J’ai aussi cette sensation que David veut toujours faire évoluer les choses. Au début, il a commencé par le parcours du créateur puis il a parlé de rémunération poker pour sa société, c’est un mode de rémunération qu’il a mis en place. J’avais confiance en lui, ça m’a donné envie de continuer. Il est intervenu au fil de l’eau sur plusieurs formations et ça s’est toujours bien passé. C’est un couteau suisse !
Je travaille beaucoup avec le cœur. Il faut que ce soit de belles personnes. David en fait partie.
David Dirigeant
Pouvez-vous nous parler de l’approfondissement Négociation d’Affaires ? Quelle en est votre vision ? Pourquoi l’avoir créé ?
Comme toujours, nous observons les besoins des entreprises.
Nous nous sommes rendu compte qu’il manquait de la main-d’œuvre dans ce domaine et que les jeunes professionnels manquaient souvent de certaines compétences. C’est un métier parfois ingrat, il faut les former aux bases, à la négociation, au traitement des objections, etc.
Nous avons aussi eu des retours d’étudiants parfois mal à l’aise à cause du manque de communication entre les services marketing et commerce dans les entreprises, qui sont pourtant extrêmement liés. Si on apporte les outils marketing au service commercial, tout est plus fluide.
Ça a vraiment motivé la création de cet approfondissement.
Nous travaillons avec la DCF, les Dirigeants Commerciaux de France, un réseau de professionnels qui donnent gentiment de leur temps pour aider et former nos étudiants.
Comme je suis fidèle, j’ai proposé à David de devenir référent de la formation en binôme avec Denis JOUEN. Ils sont complémentaires. Ils se sont coordonnés pour apporter chacun leur expertise sans empiéter sur celle de l’autre.
Pour l’heure, nous n’avons que des retours positifs. J’attends le retour des fiches d’évaluation pour réorienter, si besoin, la formation.
Quelle est votre vision de l’enseignement, de l’accompagnement ?
L’ENC, c’est une école de commerce avec un côté humain et familial. On travaille en confiance. Les élèves ne sont pas des numéros.
Quand j’ai commencé ma carrière, on m’a dit de revenir avec de l’expérience. Le directeur de l’ENC, Patrick Pierre, a lui choisit de me faire confiance. Sans lui je n’en serais pas là. Il m’a transmis les bases que je n’avais pas, j’ai commencé en surveillance d’examens puis je suis passée au standard avant de devenir responsable de formation. Aujourd’hui j’ai envie de transmettre ça. Alors je m’entoure de gens bien. Je marche beaucoup avec mon cœur.
Nous avons réussi nos démarches de certifications QUALIOPI grâce au travail de beaucoup de personnes.
Mon objectif c’est vraiment de créer de l’emploi et j’ai d’ailleurs souvent des offres non pourvues, car tous mes étudiants décrochent du travail.
…tous en classe maintenant …